Le psychiatre est un médecin spécialiste. Il exerce en libéral (cabinet privé) ou dans une institution (hôpitaux, centres médico-psychologiques…).

 L’approche de la médecine dans la manière de traiter le symptôme vise implicitement à ce que celui-ci disparaisse, ou à ce qu’il s’atténue, allégeant ainsi les souffrances du patient. Pour autant, la question de ce qui a causé le symptôme peut rester sans réponse. Par exemple, des troubles du sommeil, des troubles de la concentration, peuvent s’atténuer considérabement avec l’aide de certaines molécules. Ce qui suppose alors un traitement au long cours, tant que l’expression littérale qui se cache derrière ces symptômes n’a pas été élucidée. L’arrêt du traitement peut entraîner la reprise des troubles.

Les traitements médicamenteux, de plus en plus ciblés, ont connu depuis une quinzaine d’années, des progrès considérables, qui visent un plus grand confort pour le patient. Les effets secondaires sont dans une certaine mesure, atténués grâce à la prescription de médicaments correcteurs.

 Ainsi, si le psychiatre se réfère au seul champ de la médecine, il évaluera le traitement médicamenteux le plus adapté aux symptômes cliniques qu’il observe. Dans certaines situations le recours à ces traitements est nécessaire. (formes graves d’aboulies à caractère dépressif, risques de passages à l’acte,  bouffées délirantes, épisodes de dépersonnalisation…) Ce traitement pourra s’accompagner alors d’un suivi clinique et/ou d’une psychothérapie, par le psychiatre lui-même, un psychologue, ou un psychothérapeute. La prescription d’une psychanalyse, en effet, n’est pas toujours indiquée, ou alors, son cadre se doit d’être adapté pour certaines psychopathologies ( troubles psychotiques, par exemple).

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